ENCOURAGEZ-NOUS ET DEVENEZ MEMBRES DE NOTRE BLOGUE!

Merci à vous tous amis lecteurs de notre blogue!

Vous nous avez solidairement accompagnés tout au long de cette merveilleuse aventure bolivienne. Rapatriés au Québec à la mi-aout 2010, nos problèmes de santé ayant eu raison de notre grande volonté, nous continuons à recevoir des commentaires de gens venus lire nos écrits. Merci!

A chacun d'entre vous, nous vous souhaitons que la santé soit au rendez-vous. Osez mettre en oeuvre les étapes menant à la réalisation de vos rêves... Vous savez, ces projets qui vous habitent au plus profond de votre coeur. Comme ce fut le cas pour nous avec notre vie en bolivie.

vendredi 12 février 2010

Chronique du Carnaval d'Oruro


Ça y est. Ce que les « orurenos » attendent impatiemment depuis la fin du carnaval 2009 arrive enfin : le carnaval 2010. Véritable fierté bolivienne, ce carnaval se targue d’être mieux que celui de Rio de Janeiro. Évidemment, il est moins connu, on n’a qu’à regarder la carte de l’Amérique du Sud pour comprendre la place que prend le Brésil dans l’imaginaire (et la réalité) latine.

Les écoles ne sont pas sitôt ouvertes (depuis 7 jours) que déjà, une semaine de congé se pointe le bout du nez. Et pour cause, il faut bien trois jours pour se préparer au Carnaval et deux afin de s’en remettre.

Ainsi, les préparatifs vont bon train : la floraison atteint son apogée, la ville se fait belle, les estrades géantes envahissent les rues. Les milliers de personnes qui y paraderont en dansant ou en jouant de la musique en sont à leurs dernières répétitions. Depuis des mois d’ailleurs, ils arpentent les rues chaque dimanche afin de peaufiner le tout sous les yeux attentifs et les lèvres souriantes des passants. Ici, tout le monde participe de près ou de loin au Carnaval. Tout groupe qui se respecte (jeunes et moins jeunes) paradera, dansera, jouera de la musique, ce qui me laisse penser que la parade du Carnaval de Québec pourra aller se rhabiller : ici, le Carnaval est un événement social, politique et tout le monde en fait sa fierté. Rien à voir avec la passivité des québécois (et j’en suis) qui semblent dire : « Allez, y fait frette, divertissez-moi, j’ai payé de mes impôts!»
Et pendant que les propriétaires d’estrades s’acharnent sur leur « vache à lait », les jeunes, eux, s’acharnent depuis maintenant près de 2 semaines à faire la guerre. Eh oui! Balounes d’eau et fusils de tout acabit emplissent les mains des jeunes et moins jeunes. Il est difficile de marcher au centre de la ville sans recevoir ces obus. D’ailleurs, les jeunes portent tous des vêtements à moitié mouillés qui témoignent des combats ayant déjà eu lieu. Les plus peureux portent des ponchos imperméables, ce qui n’est pas sans leur attirer d’avantage de projectiles. Alors que chez nous les victimes auraient tôt fait de dénoncer leur « agresseur », ici les gens, même les adultes, se contentent de sourire en regardant leurs vêtements trempés. C’est à croire qu’ils se remémorent ainsi les Carnavals de leur jeunesse. Parce que si le Carnaval, même à quelques jours de son lancement, laisse des traces sur les vêtements des passants, on devine aux yeux pétillants de ceux qui nous en parlent, que le Carnaval laisse aussi des traces dans l’âme de ceux qui le font vivre année après année.

1 commentaire:

  1. Merci à vous 5 de partager vos découvertes. Votre blog est vraiment intéressant et votre aventure est inspirante. Vous avez vraiment une belle famille ;)

    RépondreSupprimer