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mercredi 9 décembre 2009

El Campo : le préambule (par Sandra)

Préambule (récit personnel...le professionnel viendra ensuite):

?%*&$, ça commence mal.
Ma première journée officielle sur le terrain et je passe tout droit.

Daphnée a eu une crise d'angoisse cette nuit à cause des chats qui gambadaient sur le toit de tôle et Sacha est venu nous rejoindre dans notre lit en me confinant à la couture latérale du matelas. Bref, j'ai mal dormi. Les nombreux réveils ont été agrémentés de séquences d'insomnie...une première journée de travail en espagnol, ça fait monter le niveau de stress un peu. La première impression, c'est important.

6h40: bzzz! La sonnette de la porte? Ruth est là, la chef du projet Un aguayo. Et moi, je dors. Bravo!Ahh! Et moi qui avait prévu faire mes bagages le matin-même! (On part pour 2 jours dans le campo (lire ici: les régions rurales éloignées. Lire entre les lignes: peu ou pas de commodités, selon les standards des occidentaux bien sûr. Sous-entend: être équipée un minimum). Donc, je me lève en bougonnant contre moi-même, mets 4-5 morceaux de linge dans mon sac, me brosse les dents en vitesse, attrape le sleeping -15°C et mon coupe-vent, cache 2 barres-tendres et une banane dans mon sac, vide dans ma bouteille l'eau que j'ai fait boullir la veille....et je sors dehors accompagnée de Matisse, le champion de l'entraide, qui m'aide à amener mes affaires. «Buenos dias Ruth! Lo siento por me retraso... »

Ruth m'attend, toute souriante, au volant du Jeep-qui-a-du-vécu du CECI. Ce n'est pas pire que ça... Ici, le temps est cyclique et il revient toujours. Bon, je vais m'assurer que la prochaine fois mon alarme en chanson de Schtroumph chante plus fort.
Mais pour le moment, je suis contente, un peu sonnée mais contente et je suis surtout emballée à l'idée de découvrir cette belle partie du monde et ses habitants, et ce qui constituera mon boulot pour la prochaine année. Vamos!

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