Après quelques jours passés dans un hôtel de La Paz, nous quittons enfin pour notre ville d’accueil : Oruro. Enfin, parce que vivre dans des valises, sans trop savoir où se trouve telle ou telle chose, c’est compliqué :
-Chéri, as-tu vu ma brosse?
-Euh! Oui, j’ai vu ça quelque part… c’est dans l’une des 21 valises!!
Alors, pendant que notre ami Don Domingo remplit la Jeep de nos nombreuses valises (en fait, il les attache sur le toit), on prend un petit souper rapide dans un restau suisse et hop! À nous la grande route… 3 heures à faire.
On sort d’abord du trou qu’est la capitale, la vue est imprenable, à couper le souffle. On quitte peu à peu El Alto et, en même temps, la végétation qui se fait de plus en plus rare. Bientôt, il n’y a plus que les herbes courtes qui recouvrent les collines. On oublie presque qu’on est à 3 800 mètres d’altitude tellement le terrain est « plus plat » (plat étant relatif!)
Quelques postes de péage, un détour par les chemins de boue alors qu’on suit patiemment un camion-citerne qui semble refuser catégoriquement (à cause de son orgueil !?) de nous céder le passage. Un orage impressionnant nous souhaite alors la bienvenue. (C’est vrai, on est presque dans le ciel alors c’est normal qu’on ait l’impression que les éclairs vont nous heurter à tout moment.)
Nous arrivons finalement, une heure plus tard que prévu. On se dirige vers la Plaza où se trouve le restau où l’on va souper. La surprise est générale : malgré la noirceur de la nuit, on découvre une ville accueillante avec une superbe place centrale, des arbres, des plantes (nous qui pensions ne voir que du lichen pendant la prochaine année!), on s’attendait à bien pire. Ça grouille de vie! Dire que le voisin de Sandra, dans l’avion, lui avait tenu ces propos en espagnol (mais je traduits pour vous):
- Oh! Super, vous allez habiter en Bolivie pour un an! À quel endroit allez-vous vivre?
-À Oruro.
-Oh! Désolé… (long silence)Qu’allez vous y faire?
-Je vais travailler en coopération internationale afin d’améliorer l'accès aux services de santé pour les femmes enceintes et leurs jeunes enfants vu le haut taux de mortalité maternelle et infantile.
-Ah! Dans ce cas, MERCI!
-Chéri, as-tu vu ma brosse?
-Euh! Oui, j’ai vu ça quelque part… c’est dans l’une des 21 valises!!
Alors, pendant que notre ami Don Domingo remplit la Jeep de nos nombreuses valises (en fait, il les attache sur le toit), on prend un petit souper rapide dans un restau suisse et hop! À nous la grande route… 3 heures à faire.
On sort d’abord du trou qu’est la capitale, la vue est imprenable, à couper le souffle. On quitte peu à peu El Alto et, en même temps, la végétation qui se fait de plus en plus rare. Bientôt, il n’y a plus que les herbes courtes qui recouvrent les collines. On oublie presque qu’on est à 3 800 mètres d’altitude tellement le terrain est « plus plat » (plat étant relatif!)
Quelques postes de péage, un détour par les chemins de boue alors qu’on suit patiemment un camion-citerne qui semble refuser catégoriquement (à cause de son orgueil !?) de nous céder le passage. Un orage impressionnant nous souhaite alors la bienvenue. (C’est vrai, on est presque dans le ciel alors c’est normal qu’on ait l’impression que les éclairs vont nous heurter à tout moment.)
Nous arrivons finalement, une heure plus tard que prévu. On se dirige vers la Plaza où se trouve le restau où l’on va souper. La surprise est générale : malgré la noirceur de la nuit, on découvre une ville accueillante avec une superbe place centrale, des arbres, des plantes (nous qui pensions ne voir que du lichen pendant la prochaine année!), on s’attendait à bien pire. Ça grouille de vie! Dire que le voisin de Sandra, dans l’avion, lui avait tenu ces propos en espagnol (mais je traduits pour vous):
- Oh! Super, vous allez habiter en Bolivie pour un an! À quel endroit allez-vous vivre?
-À Oruro.
-Oh! Désolé… (long silence)Qu’allez vous y faire?
-Je vais travailler en coopération internationale afin d’améliorer l'accès aux services de santé pour les femmes enceintes et leurs jeunes enfants vu le haut taux de mortalité maternelle et infantile.
-Ah! Dans ce cas, MERCI!
C'est bien le fun de vous lire! continuez à nous partager vos ptite péripétiE!
RépondreSupprimermerci d'avoir téléphoné!
Bonjour,
RépondreSupprimerJe viens de voir que vous étes parti vivre en Bolivie. Je suis française et j'ai 23 ans et on viens de proposer un travail à mon copain en Bolivie, sur le lac Titicaca ( il travail dans le traitement des eaux). Il faudrait que nous partions y vivre pendant 2 ans, mais j'aimerais savoir si il serait possible d'avoir des informations sur la sécurité la bas. Car quand je vais voir des sites "officiel" du gouvernement par exemple, il nous disent qu'il faut faire très attention, que la police n'est pas très sur etc... et puis aussi qu'il y a pleins de maladies à attraper... J'aimerais pouvoir en parler avec vous... Cordialement, Marlène