Le lever se faisait tôt ce matin. (Bon, tôt… 9 heures. Mais il faut dire qu’avec la fièvre de Sacha lors des derniers jours, les heures de sommeil sont précieuses, elles se comptent sur les doigts d’une main.) Allez, on s’en va pelleter. Non, il n’y a pas de neige ici. Il fait même très chaud si près du soleil. En fait, c’est qu’une autre coopérante, Marianne, est ici afin de travailler avec un groupe de jeunes qui s’impliquent en environnement. Alors aujourd’hui nous sommes allées, Daphnée et moi, pelleter des ordures!
Un peu naïvement, je m’attendais à ramasser quelques bouteilles de plastique sur le bord d’une rue d’Oruro. Finalement, on débarque sur un terrain vague, dans le nord de la ville : « Un dépotoir! On va nettoyer un dépotoir?!! » En fait il ne s’agissait pas d’un dépotoir « officiel », mais bon nombre de détritus jonchaient le sol sans espoir d’être un jour ramassés. Qu’à cela ne tienne, nous étions bientôt 60, munis de gants et de masques chirurgicaux prêts à relever le défi.
Après quelques minutes d’optimisme, l’ampleur de la tâche me saute aux yeux : j’ai l’impression de creuser une montagne avec une fourchette, en plus, ça pue et parfois… ça grouille! Le plus étrange, c’est que j’ai parfois l’impression d’être dans mon patelin; en effet, quelques effluves me rappellent… l’EXPO de Trois-Rivières. Comme quoi on est jamais très loin de chez soi.
Finalement, avec les nombreux bénévoles, quelques employés de la compagnie de gestion des déchets et quelques habitants du quartier, on finit par voir la lumière au bout du tunnel : L’endroit est (presque) parfait, c’est propre! Disons que le travail en valait la peine, malgré que maintenant, je me sens un peu comme un employé des manèges de Beauce Carnaval : moi aussi je sens l’EXPO de Trois-Rivières!
Un peu naïvement, je m’attendais à ramasser quelques bouteilles de plastique sur le bord d’une rue d’Oruro. Finalement, on débarque sur un terrain vague, dans le nord de la ville : « Un dépotoir! On va nettoyer un dépotoir?!! » En fait il ne s’agissait pas d’un dépotoir « officiel », mais bon nombre de détritus jonchaient le sol sans espoir d’être un jour ramassés. Qu’à cela ne tienne, nous étions bientôt 60, munis de gants et de masques chirurgicaux prêts à relever le défi.
Après quelques minutes d’optimisme, l’ampleur de la tâche me saute aux yeux : j’ai l’impression de creuser une montagne avec une fourchette, en plus, ça pue et parfois… ça grouille! Le plus étrange, c’est que j’ai parfois l’impression d’être dans mon patelin; en effet, quelques effluves me rappellent… l’EXPO de Trois-Rivières. Comme quoi on est jamais très loin de chez soi.
Finalement, avec les nombreux bénévoles, quelques employés de la compagnie de gestion des déchets et quelques habitants du quartier, on finit par voir la lumière au bout du tunnel : L’endroit est (presque) parfait, c’est propre! Disons que le travail en valait la peine, malgré que maintenant, je me sens un peu comme un employé des manèges de Beauce Carnaval : moi aussi je sens l’EXPO de Trois-Rivières!
Salut PL! Ta description du dépotoir, ça me rappelle plutot la cour de ton ancien voisin de St-Henri !!! :O) Michel
RépondreSupprimerAhhh ben! C'est ici qu'il est déménagé!!! :)
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